Chute de cheveux et déséquilibre hormonal : un lien souvent sous-estimé
Si la génétique et l'âge sont souvent mis en cause, une grande partie des cas de chute de cheveux est liée à un dérèglement hormonal. Chez l'homme comme chez la femme, l'équilibre entre les œstrogènes (hormones femelles) et les androgènes (hormones mâles) est fragile. Un déséquilibre peut donc être la cause de votre perte de cheveux.
En effet, les hormones influencent directement le cycle de vie du cheveu :
- Les œstrogènes et la progestérone prolongent la phase de croissance (anagène).
- Les androgènes (dont la testostérone), lorsqu’ils sont en excès ou mal régulés, accélèrent ce cycle et provoquent une chute prématurée.
Lorsque cet équilibre est rompu — pendant la puberté, après un accouchement, à la ménopause ou en cas de dérèglement hormonal — les cheveux deviennent plus fins, plus cassants, et leur densité diminue.
Testostérone et calvitie : l'alopécie androgénique et la perte de cheveux hormonale chez l'homme
« J’ai commencé à perdre mes cheveux vers 18 ans et cela a beaucoup joué sur ma confiance en moi. J’ai 26 ans aujourd’hui et c’est toujours difficile à vivre. Les gens se moquent et ne comprennent pas que c’est un vrai complexe. Selon mon médecin (spécialiste en micronutrition), j’ai le même taux de testostérone qu’un homme de 80 ans et ce serait dû, tout comme ma calvitie, à un dérèglement hormonal.» (Gabriel B. — Menuisier – Liège)
L'action de la testostérone cheveux homme est une cause bien connue de la calvitie. En effet, 97 % des chutes de cheveux chez l'homme sont d'origine androgénique, directement liée à la testostérone. L’alopécie androgénique est la forme la plus répandue de calvitie masculine. Elle apparaît généralement entre 18 et 25 ans et évolue progressivement.
Le mécanisme est bien identifié : la testostérone, en se transformant en DHT, attaque le follicule pileux, raccourcissant la durée de vie du cheveu. Les premiers signes se manifestent au niveau du front (golfes temporaux), puis sur le sommet du crâne (tonsure).
Pourquoi est-ce difficile à contrer ? Parce que la DHT agit directement sur la racine : le cheveu s’affine, tombe, et finit par ne plus repousser. Toutefois, une prise en charge précoce peut freiner, voire stabiliser, cette chute.
Solutions recommandées en cas de perte de cheveux hormonale chez l’homme:
- Bilan sanguin et hormonal pour identifier le déséquilibre.
- Compléments riches en zinc, vitamines B, fer et acides aminés soufrés.
- Produits et soins topiques limitant l’action de la DHT sur le cuir chevelu.
- Approche combinée : alimentation équilibrée, réduction du stress, hygiène de vie adaptée.
- Compléments alimentaires : les cheveux ont besoin de nutriments ciblés pour freiner leur chute et stimuler leur repousse.
Chute de cheveux hormonale chez la femme : le rôle des œstrogènes et de la progestérone
Perte de cheveux pendant les règles
Avant et pendant les règles, le taux d’œstrogènes chute, laissant place aux androgènes : cheveux plus gras, plus fragiles, chute plus importante.
Conseils: soins doux, compléments riches en fer et vitamines B, éviter la chaleur excessive.
Perte de cheveux pendant la grossesse et le post-partum
« Je suis la maman d’un adorable petit bout de 3 mois, et c’est la période la plus heureuse de ma vie. Seule ombre au tableau : je perds énormément mes cheveux depuis l’accouchement. J’ai essayé de nombreux soins, mais rien ne fonctionne. Se réapproprier son corps et se sentir à nouveau bien dans sa peau est déjà si compliqué après une grossesse… Cette perte de cheveux me mine le moral et j’aimerais retrouver des cheveux en pleine santé, comme avant. » (Marie-Agnès F. — Comptable – Lyon)
Perte de cheveux et ménopause
Avec la ménopause, les œstrogènes chutent de près de 80 %, tandis que les androgènes ne baissent que légèrement.
Résultat : cheveux plus fins, secs, perte diffuse voire importante.
Solutions : cures à base de phyto-œstrogènes, alimentation riche en nutriments essentiels, compléments spécifiques.
« Dès les premiers signes de la ménopause, j’ai commencé à perdre mes cheveux. Mon coiffeur a aussi constaté qu’ils avaient changé de texture, ils sont plus fins et fragiles. Il m’a confirmé le rôle des hormones dans ce problème. Je ne sais pas quoi faire pour retrouver des cheveux en pleine santé. " (Lucie B. — Infirmière – Rennes)
Comment savoir si votre perte de cheveux est hormonale ?
Certains signes doivent alerter :
- Perte diffuse sur le sommet du crâne (femmes) ou dégarnissement des golfes, calvitie frontale ou perte de cheveux au niveau du front et/ou du sommet du crâne (hommes).
- Chute importante après un événement hormonal (accouchement, arrêt pilule, ménopause).
- Cheveux qui deviennent plus fins, cassants, perte de volume.
- Un diagnostic capillaire et, si nécessaire, un bilan hormonal sont les meilleures façons de confirmer l’origine hormonale.
Solutions naturelles et médicales pour rééquilibrer vos hormones
- Supplémentation ciblée : zinc, fer, biotine, vitamines B, oméga-3.
- Plantes à effet hormonal doux : houblon, sauge, luzerne, graines de lin.
- Hygiène de vie : sommeil réparateur, activité physique modérée, réduction du stress.
- Soins capillaires adaptés : shampoings sans sulfates ni silicones, massages stimulants du cuir chevelu.
- Compléments alimentaires Kryneo
Pour des cas plus marqués, des traitements médicaux peuvent être prescrits par un dermatologue ou un endocrinologue.
Questions fréquentes sur la perte de cheveux d'origine hormonale
1. La progestérone a-t-elle un impact sur les cheveux ?
Oui, la progestérone a un impact positif sur les cheveux. Selon le texte, les œstrogènes et la progestérone prolongent la phase de croissance du cheveu, appelée phase anagène.
2. Quelle hormone provoque la perte de cheveux chez l’homme ?
C'est la testostérone, qui est l'hormone principale responsable de la calvitie masculine. Le texte précise que 97 % des chutes de cheveux chez l'homme sont d'origine androgénique, un terme directement lié à l'action des hormones mâles comme la testostérone.
3. Comment la testostérone cause-t-elle la calvitie chez l'homme ?
Le texte explique que la testostérone se transforme en DHT. Cette DHT attaque directement le follicule pileux, ce qui a pour effet de raccourcir la durée de vie du cheveu. Avec le temps, le cheveu s'affine, tombe, et finit par ne plus repousser.
4. Quel est le lien entre œstrogène et perte de cheveux ?
Les œstrogènes sont des hormones qui protègent les cheveux en prolongeant leur phase de croissance. Par conséquent, une chute du taux d’œstrogènes peut provoquer une perte de cheveux. Le texte donne deux exemples précis :
- Pendant le cycle menstruel, le taux d'œstrogènes chute, ce qui peut rendre les cheveux plus fragiles et provoquer une chute plus importante.
- À la ménopause, le taux d'œstrogènes baisse de près de 80 %, entraînant des cheveux plus fins, secs et une perte diffuse.
5. Comment stopper une chute de cheveux hormonale naturellement ?
Le texte propose plusieurs solutions naturelles pour rééquilibrer les hormones et freiner la chute :
- Une supplémentation ciblée en zinc, fer, biotine, vitamines B et oméga-3.
- L'utilisation de plantes à effet hormonal doux comme le houblon, la sauge, la luzerne ou les graines de lin.
- Une bonne hygiène de vie, incluant un sommeil réparateur, une activité physique modérée et une réduction du stress.
- Des soins capillaires adaptés avec des shampoings sans sulfates ni silicones et des massages du cuir chevelu
6. La ménopause peut-elle provoquer une chute de cheveux ?
Oui, la ménopause est une cause fréquente de chute de cheveux. Le texte explique qu'à cette période, le taux d'œstrogènes chute de près de 80 %, alors que les androgènes ne baissent que légèrement. Ce déséquilibre hormonal entraîne des cheveux plus fins et une perte diffuse, voire importante.
7. La grossesse peut-elle provoquer une chute de cheveux ?
Non, au contraire. Pendant la grossesse, les cheveux sont souvent plus denses et beaux grâce à un excès d’œstrogènes. C'est après l'accouchement, entre 2 et 4 mois après la naissance, qu'une chute massive de cheveux, appelée effluvium télogène post-partum, peut se produire.
8. Quel est le lien entre le cycle menstruel et la perte de cheveux ?
Le cycle menstruel est lié à la perte de cheveux. Le texte précise qu'avant et pendant les règles, le taux d’œstrogènes chute, laissant une plus grande place aux androgènes. Ce déséquilibre peut rendre les cheveux plus gras et plus fragiles, ce qui cause une chute plus importante.



